Maladie de Lyme : cette maladie est une infection provoquée par des bactéries du groupe des spirochètes, aussi appelées Borrélia. La maladie peut affecter n’importe quel organe (le système nerveux et les articulations étant souvent touchés). Elle est principalement transmise par les tiques, parfois les moustiques ou les taons.
L’infection se fait en 3 phases, pour lesquelles il y a des symptômes typiques.
Or dans la pratique, le diagnostic est rendu très difficile par de nombreux symptômes non spécifiques qui se juxtaposent comme de la fatigue, des maux de tête, de la fièvre, une rigidité de la nuque, des troubles de la vue, des vertiges, des nausées et des vomissements, mais également des troubles mentaux. Une infection peut aussi être présente, même si l’on n’a pas décelé de virus et de symptômes typiques (érythème migrant à l’endroit de la morsure).
Si après une piqûre de tique des symptômes non-spécifiques ressemblant à la grippe apparaissent, il faut définir avec son médecin traitant si un traitement antibiotique est conseillé par mesure de sécurité. Le traitement antibiotique dépend du stade de la maladie. Si la maladie est bien traitée dans les premières 4 à 6 semaines, le pronostic est très bon. Au stade 1, il faudrait renoncer à des applications de chaleur quelles qu’elles soient lors d’une infection aigüe.
Aux stades 2 et 3, l’agent pathogène s’est déjà propagé dans l’organisme. Il n’est pas rare à ce stade de l’infection que les antibiotiques réagissent mal (les agents pathogènes étant déjà bien cachés dans les tissus).
Une combinaison entre applications de chaleur et antibiotiques
Une combinaison entre applications de chaleur et antibiotiques ainsi que des mesures spécifiques sont ici recommandés. Cela est dû à une amélioration de l’irrigation et de la circulation sanguine ainsi qu’à une augmentation du métabolisme dans les tissus, surtout dans l’enveloppe corporelle.
Des applications de chaleur profonde peuvent apaiser les problèmes musculo-squelettiques et ont une action détoxifiante et purifiante.
Les saunas infrarouges basse température de Physiotherm sont utilisés en toxicologie dans certains hôpitaux en Autriche comme à Hall in Tirol.
Programme conseillé : une application douce tous les 1 ou 2 jours. Par le biais de la maladie ou de la prise de médicaments, il peut y avoir une incidence sur la réaction défensive à la chaleur.